Aliénation – séparation – fascination
Alain Vanier
Aliénation – séparation – fascination
vendredi 28 novembre - 9h00 à 17h00
Cycle « Un homme, une femme et leurs devenirs »
ALIÉNATION – SÉPARATION – FASCINATION
Vendredi 28 novembre 2025 – 9h-12h30 / 14h-17h – par ZOOM
Aliénation
Dans le discours commun l’aliénation renvoie surtout à la maladie mentale. L’étymologie alienare renvoie à « rendre autre » et à « perdre quelque chose ».
Lacan insiste sur la dimension de la perte : « la bourse ou la vie ». Que perd le sujet aliéné au champ de l’Autre ? À partir des cercles eulériens, Lacan dessine ce qui peut être commun ou séparé. Le discours de l’Autre devrait ouvrir à la question « que me veut-il ? ». Ces cercles eulériens le conduisent également à développer le contraire du cogito de Descartes « je suis où je ne pense pas, je pense où je ne suis pas ».
Séparation
Les racines latines nous informent que separere vient de « mettre à part », mais aussi au figuré « séduire » ; Parare : « préparer », « arranger »
Lacan part de ce qui est commun avec l’Autre. Comment dans son discours l’Autre interroge la place du sujet désirant. Désir de l’Autre ou désir propre ? De quoi suis-je séparé ou de quoi je me sépare ?
Fascination
Du latin fascinare : « faire des charmes, des enchantements ». Fascinum : « charme », « maléfice ».
La fascination est-elle une mise de côté du sujet au profit d’un objet brillant, attirant, à acquérir pour boucher le manque refusé ? Est-elle la mise en place de cet objet en position d’idéal du moi ?
Liliane Goldsztaub
Intervenants :
Jean-Richard FREYMANN, Liliane GOLDSZTAUB, Thierry JANDROK, Frédérique RIEDLIN, Alain VANIER…
Bulletin d’inscription Apertura en ligne
Animateurs de la formation : Liliane Goldsztaub et Nicolas Janel
Responsable de la formation : Philippe Lutun 06 07 80 13 22
Bibliographie choisie :
Lacan J., « Le stade du miroir comme formateur de la fonction du je » (1949) dans Écrits I, Paris, Seuil, 1966
Lacan J., Le Séminaire Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (1964), Paris, Seuil, 1992